Article paru sur echo-drome-ardeche.com : Drôme – Saint-Marcel-lès-Valence : Ana-Ben, une photographie qui sublime le réel
Extrait du texte :
Fondée trois ans auparavant, l’agence de photographie commerciale « AnaBen Image In / ana-ben.com » est réputée pour sublimer des produits commerciaux. Sa fondatrice, Anastassia Laurent, a reçu le prix de la catégorie Coup de Cœur, lors de la première édition des remises de trophées de la CPME Drôme, le mardi 26 septembre. Rencontre.
« J’étais traversée d’un éventail d’émotions en lançant mon entreprise. Partagée entre excitation et terreur ». C’est d’un sourire dans la voix qu’Anastassia Laurent, fondatrice de l’agence de photographie commerciale AnaBen Image In / ana-ben.com se remémore les prémisses de sa société. Créée en mars 2021 en auto-entreprise, AnaBen Image In / ana-ben.com compte aujourd’hui une vingtaine de clients et vient de prendre, au mois de septembre, le statut de SARL.
Récompenses :
Si jeune, et pourtant la société n’en est pas à son premier coup d’éclat. Pas encore trois ans d’existence que déjà, AnaBen Image In / ana-ben.com est récompensée de plusieurs prix. En effet, Anastassia Laurent est finaliste des Médailles de la photographie Professionnelle Française. Et ce, à deux reprises l’année dernière, l’entrepreneuse est récompensée dans la catégorie « photographie culinaire » tandis que cette année, c’est dans les catégories « photographie commerciale » et » intelligence artificielle » que la photographe a été reconnue pour son talent. De même que pour les Médailles de la Photographie Professionnelle Française, recevoir le prix Coup de Cœur de la CPME 26 a été un grand moment pour la créatrice d’entreprise : « C’est une énorme reconnaissance. Je suis extrêmement touchée, d’autant que j’ai tout démarré toute seule ».
Il est vrai qu’Anastassia Laurent n’a pas été accompagnée dans son lancement d’activité. « À l’époque, je venais d’arriver dans la région et je n’avais donc que peu de réseau ». Et c’est en plein Covid, après avoir quitté un poste d’assistante marketing chez Markal qu’elle se lance. « J’en ai profité pour créer mon book et mon site Internet. Avec pour objectif et pour envie de créer des images captivantes pour des produits et pour des marques ». Formée au studio Guy Renaud à Lyon en photographie commerciale, Anastassia Laurent pratiquait déjà la photographie culinaire chez Markal : « J’y ai découvert la passion de sublimer des créations culinaires ». Pour autant, « la photographie commerciale est une pratique à part dans la photographie. C’est un travail très précis et très minutieux que j’ai plaisir à pratiquer ».
De Saint-Pétersbourg à Paris :
Ce regard authentique sur les produits de ses clients, à l’instar de la marque de stylos Pilot ou encore des instruments chirurgicaux vétérinaires de la start-up valentinoise SURG’X n’est pas anodin. Arrivée en France à 20 ans, après l’obtention d’une licence en design de la mode à Saint Pétersbourg, Anastassia Laurent profite de l’opportunité d’une année sabbatique en France au cours de laquelle elle suit des études de langue française.
L’année sabbatique se transforme en une vie passée en France, ponctuée de retours à Saint Pétersbourg. Là-bas, elle collabore pour Parfionova Fashion House (maison de haute couture) : « Ma vie, c’était le film Le Diable s’habille en Prada. D’ailleurs, quand le film est sorti, j’ai beaucoup rigolé ! » Jusqu’en 2012, l’entrepreneuse organise des défilés, des castings, réalise des choix d’ambiances pour des sociétés de haute couture et de coiffure. À l’image de John Nollet, « le coiffeur de stars parisiennes ». « Grâce à ces expériences, j’ai poursuivi ma passion pour la création et les voyages, les rencontres culturelles. Cela m’a également permis d’aiguiser mon regard et mon goût artistique », précise-t-elle.
Un regard artistique authentique qu’elle entend bien développer via son activité. « Je vais intégrer le cursus d’accompagnement des jeunes entreprises de la CPME 26 avec pour perspective d’embaucher, à moyen terme, un assistant photographe ». AnaBen Image In / ana-ben.com n’en a donc pas fini de grandir.